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Redneck movies. Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain – épuisé !

Maxime Lachaud

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En savoir plus sur l'auteur

Journaliste, essayiste, réalisateur et programmateur, Maxime Lachaud est tombé très tôt dans les marges du cinéma, de la musique et de la littérature. Auteur d'un livre-somme sur l'auteur américain Harry Crews (Harry Crews, un maître du grotesque, K-inite, 2007) ou d'une anthologie sur le cinéma Mondo coécrite avec Sébastien Gayraud (Reflets dans un œil mort, Bazaar & co, 2010), il a collaboré à des dizaines d'ouvrages collectifs et a codirigé avec Lise N. un hommage au groupe Limite, bien connu des amateurs de science-fiction expérimentale (Aux limites du son, La Volte, 2006). Grand connaisseur de la culture du Sud des États-Unis, il a pu s'aventurer dans un Texas hanté avec le long métrage Texas Trip : A Carnival of Ghosts coréalisé avec Steve Balestreri (Le LoKal/Tobina Films, 2020) et s'est fait le spécialiste du cinéma de redneck avec Redneck Movies. Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain (Rouge profond, 2014) et la collection DVD Rednecks chez Artus Films.

Livres de Maxime Lachaud
A propos de ce livre
Résumé

Les redneck movies représentent tout un pan du cinéma d’exploitation américain, qui connut son heure de gloire entre les années 1960 et 1980 – et qui se poursuit aujourd’hui de façon plus diffuse, dans le cinéma de Rob Zombie par exemple. Le genre gagnera ses lettres de noblesse au début des années 1970 avec Délivrance (1971) de John Boorman ou Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper, et envahira outre-Atlantique le cinéma et même les écrans de télévision, au point que l’on parle de la hixploitation, hick voulant dire péquenaud. Deux courants principaux dans cette tradition cinématographique : le premier présente soit des citadins trop sûrs d’eux confrontés aux mœurs et aux manières primitives de la campagne, un univers violent de survie et de pauvreté où émergent les instincts les plus refoulés et brutaux, soit la peinture d’un univers inquiétant et dégénéré en dehors des lois et des normes urbaines. L’autre tendance est moins sombre et plus populaire, avec des bons gars de la campagne, revendant de l’alcool de contrebande, poursuivis par des shérifs niais et des hordes de malfrats. Tout cela se règle dans des courses-poursuites en voitures sur fond de musique bluegrass, avec pour seuls décors une station-service, un café, des fermes isolées et des routes.

L’ouvrage, très richement illustré et bénéficiant d’entretiens inédits (avec John Boorman, Tobe Hooper, Jeff Lieberman, David Worth, Glen Coburn, Yves Boisset, William Grefé…), met les mains dans la boue pour découvrir une Amérique représentée par cet autre cinéma, étrange, poisseux, dégénéré, écrasé sous un soleil de plomb. L’auteur est remonté aux origines du stéréotype populaire du redneck pour retracer le contexte socio-historique et mieux comprendre cette esthétique. Certains films évoqués sont des classiques du cinéma, d’autres sont totalement obscurs, presque introuvables. Vous découvrirez donc ici autant de chefs-d’œuvre que de nanars, autant de joyaux noirs que de films fauchés. Le genre est aussi exploré dans toute sa richesse (porno paillard, cannibalisme hillbilly, créatures des marais, comédies de ploucs, slashers ruraux, etc.) et dans l’impact qu’il a pu avoir en dehors des frontières américaines, y compris dans le cinéma actuel.

“Redneck movies. Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain – épuisé !”

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